Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Les Superstitions du Théâtre

Les Superstitions du Théâtre : Ces Petits  Rituels Qu’on Ne Remet Jamais en Question

 

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Le théâtre, ce n’est pas que des projecteurs, des tirades et des saluts bien chorégraphiés. C’est aussi un monde rempli de petites manies, de traditions étranges… et de superstitions tenaces. Depuis toujours, les comédiens (et toute l’équipe en coulisses) suivent des règles non écrites pour éviter les coups du sort. Certaines font sourire, d’autres sont prises très au sérieux. Petit tour d’horizon de ces bizarreries qui font encore partie du quotidien sur les planches.

 

« Merde ! » : Le mot magique

C’est la plus célèbre de toutes : avant une représentation, surtout pas de « bonne chance » – on dit « merde ». L’origine remonte à l’époque des calèches : plus il y avait de crottin de cheval devant le théâtre, plus il y avait de spectateurs. Bref, « merde » = salle pleine = succès. Aujourd’hui, c’est devenu un code entre artistes, un petit mot pour se soutenir et conjurer le trac. 

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Les fleurs : après, jamais avant

Offrir des fleurs à un·e comédien·ne ? Oui, mais seulement après le spectacle. Avant, c’est considéré comme porter la poisse. Et attention à ne pas se tromper de fleurs : dans certains pays, comme en Angleterre, les œillets sont carrément mal vus. Le plus sûr ? Des roses, après la dernière, pour célébrer la fin en beauté.

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Ne jamais siffler en coulisses

Siffler dans un théâtre, c’est un vrai faux pas. À l’époque, les techniciens venaient souvent de la marine et utilisaient des sifflements pour communiquer pendant les changements de décor. Un mauvais sifflement, et c’était l’accident assuré. Aujourd’hui encore, par superstition (et un peu par respect pour les anciens), siffler en coulisses est mal vu. 

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Les cordes : attention danger

Dans certains théâtres, on évite même de prononcer le mot « corde ». Pourquoi ? Parce qu’elles rappellent la pendaison, les accidents techniques… bref, rien de très joyeux. À la place, on parle de « filins » ou « d’attaches ». Et sur scène, à moins que ce soit pour un rôle ou une mise en scène précise, on préfère éviter d’en manipuler. 

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Le vert : une couleur suspecte

Ah, le fameux tabou du vert ! On dit que Molière est mort sur scène en costume vert. Vrai ou pas, la rumeur a marqué les esprits. Mais il y a aussi une explication plus concrète : autrefois, les pigments verts étaient toxiques, à base de cuivre ou d’arsenic. Résultat : le vert rendait littéralement malade. Depuis, c’est resté une couleur « maudite » pour beaucoup de comédiens. 

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

Le rideau rouge : une frontière symbolique

Le rideau rouge, c’est plus qu’un simple élément de décor. Il marque la frontière entre le monde réel et celui de la scène, entre le quotidien et la magie du théâtre. Le franchir, c’est comme passer dans un autre univers – un lieu où les règles changent, mais où les superstitions restent bien vivantes. 

Au fond, toutes ces traditions, qu’elles soient prises au sérieux ou non, font partie de l’âme du théâtre. Elles créent un lien entre les générations d’artistes, un mélange de respect, de folklore et d’humour. Et puis… on ne sait jamais. Mieux vaut les suivre, juste au cas où.

Les Superstitions du Théâtre - Compagnie Maya

 

Les ateliers Théâtre de la Compagnie Maya aident les enfants à s’épanouir et à développer leur imagination. Et pour renforcer la complicité parent–enfant, nos ateliers Théâtre & Émotions en duo vous attendent !



Vous souhaitez partager ?